Projet certifié Label Bas Carbone
Le projet de Richarville vise à restaurer une forêt dévastée par un incendie en juillet 2019, provoqué par un engin agricole. Face à une régénération naturelle insuffisante, une opération de reboisement a été initiée avec des essences d'arbres diversifiées, adaptées au sol et au climat. Le reboisement est organisé en deux zones distinctes pour répondre aux besoins spécifiques de chaque et essence et favoriser leur croissance.
La première zone accueille des Chênes, Alisiers torminal et Cormiers, tandis que la seconde zone est dédiée aux Châtaigniers, Chênes rouge et Mélèze hybride. Pour protéger les jeunes plants, une partie des ronces est conservcées afin d'éloigner le gibier. Enfin, des arbres à habitat sont également conservés pour soutenir la biodiversité locale.
Richarville, Essonne (Ile-de-France), au coeur d'un Espace boisé classé à préserver et site classé.
3,3 ha plantés
Chêne sessile, Chêne pubescent, Châtaignier, Chêne rouge, Mélèze hybride, Alisier torminal, Cormier.
Environ 4712 arbres
Le projet de Richarville s'inscrit dans un contexte territorial marqué par une forte pression urbaine à l'Ouest de l'Ile-de-France, particulièrement en Essonne. Situé dans la moitié sud du département, en zone périurbaine et rurale, à proximité de la forêt domaniale de Dourdan, il se trouve dans un espace où l'équilibre entre fonctions économiques, sociales, environnementales et paysagères des forêts est essentiel. Cette région, caractérisée par sa diversité écologiques, fait l'objet d'une attention particulière depuis la tempête de 1999, ayant conduit à l'élaboration d'un guide des stations forestières pour orienter les choix sylvicoles.
Le site du projet se situe dans un environnement règlementé et écologiquement sensible. Il est inclus dans le site classé de la Vallée de la Renarde, soumis à autorisation pour tout travaux modifiant son aspect, et fait partie de l'Espace Boisé Classé du bois de Montbardon, protégé par le Plan Local d'Urbanisme. Par ailleurs, le projet s'inscrit dans la trame verte et bleue régionale, identifié comme réservoir de biodiversité et corridor Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 2, soulignant son importance pour la préservation d'habitats diversifiés et d'espèces patrimoniales. Ces différents statuts témoignent de la valeur écologique du site et encadrent strictement les interventions sylvicoles.
REI Habitat, dans le cadre de l'initiative 1 Immeuble 1 Forêt pour son opération Wood up, a contribué au projet de reboisement à Richarville, à hauteur de 599 tonnes de CO2. Celles- ci seront vérifiées à l'issue de l'audit réalisé 5 ans après la plantation.
Le Projet de Richarville s'inscrit dans la méthode Reconstitution de forêt dégradée du Label Bas Carbone, certification instruite et délivrée par le Ministère de la Transition Ecologique (DREAL)
La parcelle boisée fait partie d'un document de gestion durable existant : Le propriétaire a en effet mis en place un Plan Simple de Gestion, agréé par le Centre National de la Propriété Forestière (CNPF).
Le projet mise sur 7 essences d'arbres, majoritairemetnt autochtones (65 %). On y trouve des essences principales comme le Chêne et le Châtaignier pour la production de bois, accompagnées de feuillus précieux tels que l'Alisier torminal et le Cormier. Des essences à croissance rapide comme le Chêne rouge et le Mélèze hybride complètent cette sélection.
Cinq gros arbres à habitat seront préservés sur la parcelle, offrant des micro-habitats essentiels pour la faune et la flore. Cette approche renforce la continuité écologique avec les espaces boisés voisins.
Le projet utilise des méthodes respectueuses des sols, comme le sous-solage en bandes et un broyage limité des ronces. La biomasse issue du broyage est laissée sur place, enrichissant naturellement le sol sans extraction, pour une gestion durable de la parcelle.
Les arbres sont plantés en deux blocs distincts. Le premier, en lisière de forêt, mélange Chênes et feuillus précieux sur 1 ha, créant une transition naturelle visible et cohérente avec le site classé. Le second, de 2,3 ha, est dédié à des essences à croissance rapide comme le Châtaignier, Chêne rouge et Mélèze hybride, plantés en alternance.