Projet certifié Label Bas Carbone
Situé à Morganx, dans les Landes (40), au coeur du pays de l'Adour en Nouvelle-Aquitaine, ce projet de boisement s'étend sur une friche de 1,45 ha, anciennement une prairie. Les essences plantées - Pin taeda, Chêne pubescent, Charme et Châtaignier - ont été choisies pour leur adaptation au milieu et leur contribution au paysage et à la biodiversité locale. Le site, situé à 52 km de Dax, 38 km de Mont-de-Marsan et 9 km d'Hagetmau, est proche d'une habitation et s'intègre harmonieusement dans un espace boisé existant, renforçant ainsi la continuité des milieux forestiers.
En contrebas, à l'ouest du projet, un cours d'eau serpente au creux d'un talweg. La forêt joue un rôle clé dans la stabilisation des sols grâce à son système racinaire, limitant les ruissellements et améliorant la qualité de l'eau. Ce boisement, labellisé bas carbone, participe activement à la lutte contre le changement climatique tout en préservant les écosystèmes locaux.
Morganx, Landes (40), dans le Pays de l'Adour
1,45 ha plantés
Pin taeda (Pin à l'encens), Chêne pubescent, Charme, Châtaignier
Environ 2567 arbres
Le projet est situé dans le sud des Landes (40), à la limite des Pyrénées-Atlantiques, dans le Pays de l'Adour. Cette région se caractérise par un paysage de coteaux et de collones bocagères, offrant un contreste marqué avec l'uniformité du massif forestier landais. Le climat, incluencé par la proximité de l'océan et des reliefs pyrénées, est marqué par une pluviométrie décroissante vers l'Est, s'éloignant ainsi du littoral et de la montagne basque, connus pour leur climat doux et humide.
L'occupation des sols dans cette zone est dominée par les terrains agricoles, avec une couverture forestière très limitée, contrastant fortement avec le reste du département des Landes, où les forêts occupent environ 61 % du territoire. Cette particularité souligne l'importance de projets de boisement comme celui de Morganx, qui contribuent à prolonger des écosystèmes forestiers dans un paysage majoritairement agricole, tout en renforçant la résilience écologique et climatique locale.
La parcelle boisée fera l'objet d'un document de gestion durable à créer : Le propriétaire adhèrera, suite à la mise en place du financement, à un Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles, instauré par le Centre National de la Propriété Forestière (CNPF).
Le Projet s'inscrit dans la méthode Boisement du Label Bas Carbone, certification instruite et délivrée par le Ministère de la Transition Ecologique (DREAL)
Ce projet allie à la fois une dimension paysagère et une vocation productive. Les essences feuillues - Chêne pubescent, Charme et Châtaignier - ont été choisies pour leur rôle écologique et esthétique, tandis que le Pin taeda, moins sensible au vent que le Pin maritime, est privilégié pour sa croissance rapide et sa production de bois de qualité. Cette combinaison permet de concilier biodiversité et valorisation économique du boisement.
En périphérie du projet, des Chênes sessiles et des Châtaigniers seront plantés pour former une bordure feuillue. Cette ceinture végétale favorise la biodiversité en offrant des habitats variés et limite les risques de propagation d'incendies, renforçant ainsi la résilience du massif forestier. Cette approche paysagère contribue également à l'intégration harmonieuse du boisement dans son environnement.
Le site est situé à proximité de plusieurs sources et cours d'eau, identifiés sur les cartes IGN. Le couvert forestier joue un rôle clé dans la protection des sols en interceptant et en ralentissant les précipitations, réduisant ainsi les ruissellements et les phénomènes d'eaux troublées. Cette fonction hydrologique est essentielle pour préserver la qualité de l'eau et les écosystèmes aquatiques en aval.
La majorité des Entreprises de Travaux Forestiers (ETF) intervenant sur le projet sont situées à moins de 50 km, garantissant une gestion de proximité. Le projet s'inscrit dans une filière bois certifiée PEFC, soutenant des métiers non délocalisables tels que gestionnaires forestiers, pépiniéristes et bûcherons. Cette dynamique locale renforce l'économie circulaire et la valorisation durable des ressources forestières.